Mais lorsqu’on parle d’impôts on oublie parfois de préciser et on mélange plusieurs sortes d’impôts :
L’impôt sur la fortune est basé sur le patrimoine valorisé à un instant donné, le 31 décembre de chaque année.
L’impôt sur les plus values est calculé sur la différence entre le prix d’achat et le prix de vente, il est dû par le contribuable si l’intervalle de temps entre l’achat et la vente est considéré comme trop court pour l’administration fiscale (trop court, il faut le dire vite, 15 ans pour un bien immobilier et 8 ans pour des valeurs mobilières…).
L’impôt sur les successions et sur les donations se calcule sur la valeur des biens que les nouveaux propriétaires reçoivent. Parfois le donateur est tellement généreux que c’est lui qui paye les droits de donation! Le fisc, c’est pas son problème, de toutes façons, c’est le même prix…
L’impôt sur la valeur ajoutée, la fameuse TVA, est l’impôt que le consommateur paye en bout de chaîne (le malheureux consommateur est en effet le seul qui ne la récupère jamais).
Les impôts locaux, les taxes d’habitation les taxes de séjour, sont des impôts qui vont alimenter les collectivités locales.
L’impôt sur le revenu, lui est basé sur les revenus comme son nom l’indique, mais il faut prendre en compte tous les revenus plus ou moins réguliers qui viennent alimenter vos comptes courants, revenus de votre travail, revenus de vos biens immobiliers, revenus de l’argent que vous avez prêté, revenus des participations que vous détenez dans des entreprises commerciales.
Tout ça c’est de l’impôt, mais ça fait toujours le même effet quand on le paye, ça fait mal…